samedi 28 février 2009

Nég mawon!



Le marronnage fut une des principales résistances à l’esclavage. Des esclaves quittaient la plantation (aussi appellée "habitation") où ils travaillaient et partaient vivre dans les montagnes couvertes de forêts de l’intérieur des terres. On les désigna sous le nom de "nègres marrons" ou, tout simplement, "marrons".
De petites communautés se formaient ainsi. Les hommes chassaient tandis que les femmes cultivaient la terre par brûlis. Des raids étaient parfois lancés sur les plantations pour se procurer de la nourriture ce qui faisait généralement détester les marrons des autres esclaves.

Les autorités tentèrent d’endiguer ce phénomène de plusieurs manières. Ainsi, le Code Noir préconisait une série de peines allant de la mutilation à la mort suivant le nombre de tentatives de fuites de l’esclave.
Des expéditions de chasses aux esclaves et parfois des unités de chasseurs d’esclaves furent mises sur pied mais sans grand résultat, les gouverneurs locaux manquant souvent de moyens.

Comme souvent, un compromis finit par être trouvé : les nègres marrons n’étaient pas inquiétés mais ils s’engageaient, en contrepartie, à ne plus accueillir d’esclaves en fuite ou à ramener à leurs propriétaires les esclaves qui les auraient rejoint.

Le marronnage en Jamaïque:

Le phénomène du marronnage fut particulièrement important en Jamaïque. Lors de l’invasion de l’île par les anglais en 1655, les espagnols libérèrent leurs esclaves avant de prendre la fuite. Ces derniers gagnèrent l’intérieur montagneux de l’île et y formèrent de véritables communautés indépendantes, la plus célèbre étant Nanny Town, à l’est de l’île, bâtie au sommet d’une falaise de 900 pieds dominant le Rio Grande. Au fil des ans, ils furent rejoints par des esclaves fuyant les plantations anglaises mais les véritables problèmes arrivèrent lorsque la colonisation s’étendit vers l’intérieur des terres.
En 1690, des esclaves de la paroisse de Clarendon, au centre de l’île, se révoltèrent et s’enfuirent. Pendant 40 ans, ces « marrons anglais » et leur chef Cudjoe lancèrent des raids sur les plantations depuis leur repaire des montagnes. Ils devinrent rapidement des experts de la guérilla, tendant des embuscades aux miliciens envoyés à leur poursuite avant de disparaître dans la forêt. Armés de mousquet volés et de machettes, c’étaient des adversaires redoutables. Des sympathisants, parmi les esclaves des plantations leurs fournissaient des renseignements sur les déplacements ennemis.
En 1730, deux régiments réguliers furent envoyés sur l’île pour en finir avec les « marrons anglais ».

En 1734, Nanny Town était bombardée et les survivants des « marrons espagnols » se scindèrent en deux groupes. Le premier resta dans les Montagnes bleues à l’est sous la direction de Quao tandis que l’autre groupe partir rejoindre les hommes de Cudjoe à l’ouest.
La survie, là bas, fut difficile, les anglais ayant bâti un ensemble de postes fortifiés pour isoler la zone.
Les nègres marrons parvinrent néanmoins à briser l’encerclement et partirent vers l’ouest, dans une région particulièrement inaccessible, un chaos de roches couvert de forêts. Ils restèrent dans ce refuge imprenable jusqu’à ce qu’un traité de 1739 leur donne leur autonomie en contrepartie de quoi ils s’engageaient à capturer les esclaves en fuite.


Le marronnage à la Martinique:

La Martinique eut aussi de grosses communautés de marrons. Pendant toute la période où l’île fut divisée en deux, entre colons français et indiens caraïbes, de nombreux esclaves tentèrent de s’enfuir pour rejoindre les indiens. Si certains trouvèrent la liberté, d’autres furent réduits en esclavage ou vendus aux espagnols.
En 1654, le fort de Saint-Pierre, principale ville de l’île fut assiégé par deux mille indiens assistés de plusieurs dizaines de nègres marrons. La ville allait tomber lorsque l’arrivée de quatre navires hollandais dans le port apporta aux colons des renforts et des canons qui leur permirent de repousser leurs adversaires.
Dans les années qui suivirent, 300 à 400 esclaves marrons, par groupe de 25, lancèrent des raids sur les plantations pour s’emparer de vivres sans faire de victimes. Le gouverneur De Clodoré forma une « compagnie de chasseurs des bois » qu’il lança à leurs trousses pendant trois semaines « sans autre fruit que la prise de cinq ou six pauvres nègres plus mal en pieds que les autres ».


Les esclaves étaient commandés par Francisque Fabulé, un colosse d’une force herculéenne qui déjouait toutes les manœuvres des chasseurs des bois. En désespoir de cause, les autorités promirent des primes à qui capturerait les esclaves, ce qui en favorisa la « chasse ». Fabulé fit alors savoir au gouverneur qu’il abandonnait la lutte si on lui promettait la liberté et le versement des primes. De Clodoré ayant accepté, Fabulé se rendit et livra quelques uns de ses compagnons. Il indiqua aussi les cachettes des autres groupes de marrons, ce qui permit la capture d’un grand nombre d’entre eux.
Il se mit ensuite au service du gouverneur et commanda une troupe de chasseurs d’esclaves.
On le retrouve en 1666 à la tête d’une troupe d’esclaves recrutés pour repousser une attaque anglaise contre l’île. En 1671, il tenta d’organiser une fuite collective d’esclave. Il fut arrêté et condamné aux galères.


Les figurines sont issues de la gamme Pirates de FOUNDRY. Il existe deux packs de marrons auquels j'ai ajouté des pirates avec hallebardes (convertis) et tous les pirates noirs de la gamme qui pouvaient passer pour des esclaves marrons.

Timur et moi sommes en train de travailler sur une bande de nègres marrons pour LEGENDS OF THE HIGH SEAS. Vous pouvez d'ailleurs voir la suite des aventures de Siab le Sanglant et de Timor le fourbe sur son blog:

http://carpatland.blogspot.com/

vendredi 27 février 2009

La triste fin de Siab le Sanglant....


Aujourd'hui je suis allé rendre visite à l'ami Timur et nous en avons profité pour faire deux parties de LEGENDS OF THE HIGH SEAS.


Nous avons été enchantés par ce petit jeu simple et agréable. Je suis rentré à la maison avec plein de projets de peinture et de modélisme en tête. En vrac: un décor de port, un bateau, des indigènes, des soldats espagnols ou anglais et des bateaux au 1/1200° pour jouer des batailles navales.




Comme Timur a fait un trés bon (quoi que trés partial) compte-rendu de la bataille, j'en profite pour faire le gros fainéant et je vous laisse découvrir le résultat (bien que j'ai un peu dévoilé la fin....) des combats de cette après-midi sur son blog:



jeudi 26 février 2009

C'est un fameux trois mâts fin comme un tonneau


Hisse et Ho!


Grâce à l'ami Timur, qui n'est pas le chef des "méchants" pour rien, j'ai ressorti et soclé des pirates FOUNDRY que j'avais peint en ..... 2000. A l'époque, Boris et moi nous étions pris d'enthousiasme pour cette période et j'avais peint 30 pirates et 20 négres marrons. Ces figurines n'ont jamais combattu par manque de règle adéquate et ont passé neuf années dans un carton au fond du garage.


Heureusement, LEGENDS OF THE HIGH SEAS est sortie et Timur y joue. Nous avons donc prévu de faire une ou deux parties ensemble demain.

J'ai donc fait ma bande de pirates vite fait en me basant sur les figurines que j'avais soclé.
J'ai employé des socles ronds transparents fait à la demande chez LITKO. Je déteste voir des pirates avec un socle plein d'herbe sur le pont d'un bateau.
J'ai pas mal galéré pour couper les socles des figurines sans abimer la peinture et mon pouce gauche a fait connaissance avec la lame du cutter. L'avenir dira si ces socles transparents étaient une bonne idée. J'y vois déjà un inconvénient pour ce qui est du transport mais ça pourrait se résoudre si j'investissais dans une malette avec des compartiments en mousse.
Mais laissez moi vous présenter ma bande.
Voici donc le Capitaine

Suivi de son second qui a la particularité d'être une femme


Le Quartier-maître. Il coûte trés cher dans la liste.....pour un avantage dont j'ai du mal à voir l'utilité. Il faudra quand même que je me procure la règle un jour....

Et la troupe: des Rogues armées de pistolets et d'armes de corps à corps......

....et des Cutthroats armés de fusils. La diffèrence entre les deux catégories est la Défense et l'accès à certaines armes. On verra demain si ça justifie la diffèrence de coût.

De toute façon, si je perds, je pourrais toujours dire que c'est par ce que Timur connaissait ma liste d'armée.

mardi 24 février 2009

Ma petite entreprise.....


...connait pas la crise.

Ou plutôt si. Mais une crise volontaire. J'y reviendrais plus loin.

C'est aujourd'hui, alors que je déballais un colis de figurines pour la guerre de Crimée que je me suis aperçu que j'avais mis en place un système de gestion des stocks et de planification des achats qui me faisit penser, toutes proportions gardées bien sûr, à celui d'une petite société....d'où le titre de ce message.

Je me suis dit que ça pouvait être interessant de le faire partager. Pour les périodes phares (Chne, Mexique, Crimée et Guerre de 7 ans), j'ai planifié depuis longtemps qu'elles étaient les figurines qui me seront nécessaires pour jouer. Ceci peut se faire de diffèrentes façons. Pour la Chine et le Mexique, manquant d'ordres de bataille, je suis parti sur des listes d'armées couvrant les principaux protagonistes et alignant des unités colorés ou atypiques que j'avais envie de peindre. J'ai quand même fait attention de respecter les listes et j'ai rajouté des unités plus classiques afin d'avoir, au final, des armées typiques de ces périodes.
Pour la guerre de Crimée, j'ai fait en sorte d'avoir des armées pour rejouer les principales batailles du conflit (Alma, Balaclava et Inkerman). Je suis parti d'une espèce de plus petit dénominateur commun entre les diffèrents ordres de bataille afin qu'une même unité puisse servir dans toutes les batailles. Ainsi, les régiments de Moscou et de Butyrsk étaient les seuls à porter le shako. Des figurines en shako serviront donc, selon la bataille, à représenter l'un ou l'autre. Heureusement pour moi, ces deux unités n'ont jamais combattu ensemble.


Pour la guerre de 7 ans, j'ai renoncé à reconstituer des batailles historiques et je me suis basé sur des listes d'armées pour composer des armées équilibrées. Mais, dans l'hypothèse où je changerais d'avis un jour j'ai quand même choisi de représenter en figurine les unités qui ont participé au plus grand nombre de batailles.


Tout ça a demandé pas mal de travail de recherche. J'ai donc tout couché sur le papier en listant toutes les figurines dont j'aurais besoin pour composer mes armées. Ainsi, lorsque je vois des figurines en vente un rapide coup d'oeil sur mes tableaux me permet de voir si j'en ai besoin.

Et, au fur et à mesure que j'achète, je coche des ronds sur ces tableaux pour marquer la progression de la constitution des armées.


Venons en à la crise dont je parlais plus haut. J'ai donc pris la décision de limiter, pendant un temps, mon budget loisir à ce que rapporteront mes ventes sur ebay. D'une part ça me pousse à (enfin) écluser un stock de cartes MAGIC, jeux de plateaux, wargames sur cartes auquels je ne joue plus depuis longtemp et ne jouerais jamais plus et, d'un autre côté, ça m'oblige à raisonner un peu mes achats de figurines en fonction de ce que je peint et de ce à quoi je joue.

Et c'était nécessaire!!

Je suis en effet entouré de "méchants" comme Timur, Greg, Mat, Walktapus, Kharpov, Vincent du Chaos (oui, même lui !) ou Boris (et j'en oublie) qui font rien que de me tenter avec de nouvelles périodes toutes plus passionnantes les unes que les autres. Le fait de ne pas avoir un budget extensible me permettra de leur résister. Si, si.....


Ceci dit, je ne renonce pas à la politique de l'écureuil que j'avais expliqué auparavant. Je continue toujours à guetter les bonnes affaires pour compléter les armées de mes périodes phares (Mexique, Chine, Crimée, Guerre de 7 ans et Guerre de Sécession) et à entasser des figurines que je peindrais....un jour.

lundi 23 février 2009

Ride with the Devil (2)

Après avoir survolé rapidement cette "sous-période" de la guerre de Sécession, voyons maintenant où trouver l'inspiration et de la documentation sur le sujet.



Il y a pire à faire que de visionner "Chevauchée avec le Diable"de Ang LEE. Malgré quelques longueurs, ça reste un trés bon film et la reconstitution tant des costumes, des uniformes que des évènements est irréprochable.


Le film relate les pérégrinations de quatres jeunes gens du Missouri qui, pour des raisons diverses, combattent avec les Bushwackers. Nous avons Jack Chiles, un fils de riche planteur qui
veut venger son père et son ami Jack Roedel, fils d'un émigré allemand, qui le suit par fidélité (les émigrés d' Europe du Nord -impropement appelés "Hollandais"- étaient plutôt abolitionnistes et ont été subi les déprédations des guérilleros du Sud). Ils feront la connaissance de George Clyde, un dandy sudiste et de John Holt, esclave noir affranchi qui combat à ses côtés.


Après le sac de Lawrence, Jack Roedel et John Holt en viendront à se poser des questions sur la justesse de leur engagement.

A côté de ces personnages, nous en trouvons d'autres dont l'histoire est emblématique de la destinée de nombreux bushwackers que ce soit l'irréducible chef de bande qui finira exécuté par les nordistes ou le jeune partisan qui voit dans ce conflit un moyen d'assouvir ses penchants pour la violence.
Même la figure de l'esclave noir combattant aux côtés des sudistes est exacte: elle est inspirée d'un éclaireur de la bande de Quantrill.



Ainsi, le film résume bien le déroulement et la tournure de ce conflit. Nous voyons ces combattants devenir peu à peu un ramassis de brigands et d'assassins condamnés à une mort certaine. L'attaque de Lawrence est le moment fort du film et est dépeinte dans toute son horreur.



A côté du film, les recherches que j'avais fait à l'époque m'avait fait découvrir quantité de livres en anglais sur le sujet. J'en possède un, "Black Flag" de Thomas GOODRICH, qui résume bien tout le conflit des années 1850 à 1866 et au delà. En plus d'être un trés bon narrateur, l'auteur a émaillé son récit des trés nombreux témoignages d'époque ce qui rend le livre trés agréable à lire.




De la masse d'ouvrages sur le sujet, j'avais aussi déniché l'autobiographie d'un bushwacker. Ce livre était une mine de scénarii mais montrait aussi toute l'horreur de cette guerre civile. Exécutions sommaires et mutilation de cadavres étaient monnaie courante dans les deux camps.
N'oublions pas que le but de cette guerre était de terroriser les populations civiles unionistes ou sudistes pour les chasser de son état. On y a donc vu des pratiques qui rapellent tristement ce qui s'est passé dans l'ex-Yougoslavie il y a quelques années.



Et pour finir, quelques photos de ma bande de miliciens du Kansas pour LEGENDS OF THE OLD WEST:


Les grandes agglomérations unionistes du Kansas s'étaient dotées d'une milice chargée de repousser les attaques des partisans sudistes. Les figurines sont de la marque FOUNDRY et présentent un mélange d'effets civils et militaires ainsi qu'un armement assez disparates.


A LotOW, cette bande compte comme des Hors-la -loi. Pour la représenter, j'ai du sélectionner principalement des figurines armées de pistolets, de carabines et de fusils de chasse. Dans la pratique, les miliciens étaient généralement armés de mousquets.

Le soldat en manteau (à droite) porte des guêtres. Je n'ai pu m'empêcher de les peindre en marron-rouge pour en faire un membre des "Red legs". C'était une bande de Jayhawkers (partisans nordistes) qui s'étaient équipés ainsi après voir pillé une tannerie.
L'officier commandant la milice:

Et un milicien unijambiste bien décidé à en découdre:

dimanche 22 février 2009

Ride with the Devil (1)


Si, pendant la guerre de Sécession, les états du Missouri et du Kansas connurent peu de batailles rangées ils n’en furent pas moins le théâtre d’un des épisodes les plus horribles du conflit.


A partir de 1854, des activistes esclavagistes du Missouri avaient, à de nombreuses reprises, lancés des raids d’intimidation au Kansas afin de museler les abolitionnistes de cet état pour que le Kansas adopte l’esclavage. Les raids en question consistaient à arriver chez la personne visée en pleine nuit, la faire sortir de chez elle et l’abattre sans autre forme de procès.
Face à ça, les abolitionnistes du Kansas s’organisèrent pour lancer le même genre d’attaques au Missouri. Il existait donc une guerre civile larvée avant même le déclenchement de la guerre de Sécession.




En 1861, après une courte campagne, le général sudiste Sterling PRICE et les troupes du Missouri furent vaincues et durent se replier dans l’Arkansas suivies par les troupes nordistes. La ligne de front se déplaça, lassant le champ libre pour les irréguliers de tout bord. Des combats éclatèrent entre unionistes et abolitionnistes au Missouri. Les guérilleros sudistes du Missouri (occupé par le Nord) lançaient des raids sur le Kansas tandis que les irréguliers unionistes du Kansas, comme le sénateur Jim LANE ou Charles JENNISON terrorisaient et pillaient les populations sudistes du Missouri.


Ce n’est qu’à la fin de l’année 1861 que des garnisons nordistes furent installées dans les principales villes du Missouri ce qui permit de vaincre les groupes de guérilleros confédérés les plus faibles.



Les autres poursuivirent leurs attaques sur les convois de ravitaillement, les courriers et les patrouilles nordistes. Parmi ces groupes, la bande de partisans sudistes de QUANTRILL ne tarda pas à se distinguer par ses exactions dans le Kansas. Elle fut officiellement déclarée hors la loi en avril 1862.
Afin de faire cesser les attaques, les épouses et les sœurs des principaux membres de la bande furent arrêtées et internées à la prison de Kansas city. Malheureusement, le bâtiment où elles étaient détenues s’effondra le 14 août 1863, faisant cinq mortes.



Suite à ça, QUANTRILL décida de se venger en frappant la ville de Lawrence, véritable fief abolitionnistes. Il rassembla 450 partisans et réussit en voyageant de nuit, par des chemins détournés, vêtus d’uniformes nordistes à gagner cette ville située en plein territoire ennemi sans être intercepté. Les bushwackers (nom donnés aux guérilleros sudistes) pénètrent dans la ville à l'aube du 21 août tuant 142 hommes et incendiant 185 bâtiments. Les rebelles étaient munis de listes sur lesquelles se trouvaient les noms des habitants à executer. Le sénateur LANE, qui habitait Lawrence, eut la vie sauve en se cachant dans un champ jusqu’au départ des partisans.


À la suite de ce massacre, le général EWING publia l'Ordre n° 11, qui faisait évacuer les civils des quatre comtés du Missouri bordant le Kansas afin de priver les bushwackers de leurs soutiens dans la population. Dix mille personnes furent alors chassées de leurs terres et de nombreuses habitations furent brûlées, faisant de ce territoire un désert.


Traquée au Kansas et au Missouri, la bande de QUANTRILL se réfugia au Texas (sudiste) où, le 25 décembre 1863, elle mit la petite ville de Sherman à feu et à sang. Ses lieutenants contestèrent son autorité et la bande commença à se disperser en petits groupes distincts.
Traqué de toutes parts, privé du soutien de la population, QUANTRILL n’avait plus qu’une douzaine de fidèles avec lui lorsqu’il fut abattu par une colonne nordiste dans une ferme près de Louisville (Kentucky) le 10 mai 1865.



Les derniers partisans sudistes furent peu à peu éliminés ou regagnèrent la vie civile. Certains, comme les frères JAMES et YOUNGER, ne purent s’y résoudre complètement et menèrent une vie de bandits.


Après ce bref historique, je vous présenterais ma bande de miliciens du Kansas pour LEGENDS OF THE OLD WEST et nous verrons où trouver la documentation et les figurines pour recréer cette période sur nos tables de jeux.

jeudi 19 février 2009

Généraux

J'ai profité de l'annulation de la partie de cette après-midi pour finir de peindre deux généraux pour Bull Run.


Un général sudiste qui s'est déjà équippé du nouvel uniforme, beaucoup d'officiers du Sud ont combattu dans leurs uniformes bleus marines lrs de cette bataille.


Et un général nordiste dans une tenue assez conforme au réglement.

Je fixe les généraux sur des socles correspondant à leur rang: un socle d'infanterie (dans le sens de la longueur) pour les généraux de brigade, un socle carré de 6cm avec un petit diorama pour les généraux de division et un socle de 6cm sur 8 cm pour les généraux de corps ou d'armée.

Pour la petite histoire, l'armée sudiste de Bull Run n'était organisée qu'en brigades. Le décret établissant l'organisation en divisions et en corps d'armés n'était pas encore paru.

Cadeau de mariage

J'ai récemment terminé de déménager notre appartement parisien, ce qui m'a permis de récupérer des tonnes de pots de peinture et mon plan de travail GW.

J'ai aussi ramené ce petit diorama, cadeau de mariage original offert par l'ami Boris (aka Moi http://borislapetitearmee.blogspot.com/ ).
Ca m'avait beaucoup touché à l'époque et, presque 10 ans après, il figure toujours en bonne place dans le salon. Les figurines sont des FOUNDRY de la gamme DARKEST AFRICA et représentent mon épouse et moi (bien que je n'ai pas de moustache et beaucoup moins de cheveux) sur une plage de Martinique, île dont ma femme est originaire et où nous nous étions mariés.

Un beau cadeau particulièrement bien trouvé, non ?


Pas de partie de Warhammer 40K finalement vu que je suis coincé à la maison avec un enfant malade. J'en profite pour terminer deux généraux pour Bull Run.

mercredi 18 février 2009

APO réussie !!!!

Auto Prise en Otage réussie, donc, pour ce mois de février puisque je viens de terminer le troisième régiment du mois pour le projet Bull Run.

Il s'agit du 7th Virginia, une unité qui m'a demandé pas mal de travail de recherche au niveau des uniformes. Ce régiment était formé, comme beaucoup d'autres, de miliciens. Chaque unité de miliciens formant une compagnie du régiment.

Je n'ai pu trouver d'informations précises que sur les compagnies A et E. La compagnie A avat une tenue proche de celle des troupes régulières et la E portait des chemises noires et des képis bleus foncés. Pour les autres, il aurait fallu faire des figrines en gris et quelques unes en bleu marine mais, comme je n'avais rien de sûr, j'ai préféré les peindre toutes en gris et mélanger les effets d'uniformes (shell jacket et frock coat) pour donner un peu plus d'homogénéité au régiment......surtout que dans une unité comme celle là une figurine représente une compagnie.



Je me suis aussi retrouvé à court de socles. Une grande première! Ce qui fait que je n'ai pas pu socler trois figurines....mais une commande devrait arriver bientôt pour remédier à ça. Même si ça met du temps, il me reste des socles de cavalerie et d'artillerie...ça devrait guider mes prochains choix de peinture en Sécession.


Du coup, il me reste dix jours pour me disperser joyeusement sur d'autres projets. Fidèle à "Paint what you game with", je vais terminer ma bande de guérilléros nordistes pour LEGENDS OF THE OLD WEST afin qu'elle soit prête pour jouer le 13 mars. Ca me donnera aussi l'occasion de vous parler d'un theâtre d'opération méconnu de la Guerre de Sécession.

En attendant, il est prévu que la flotte-ruche Siaba affronte les Tau demain après-midi.

lundi 16 février 2009

C'est les vacances

Et les enfants sont à la maison depuis une semaine déjà.
Aujourd'hui, Fifille est allé jouer à la marchande pour-de-vrai au magasin de maman tandis que j'ai proposé à l'aîné de faire une partie de Warhammer 40K.
Depuis quelques mois, mon fils de 6 ans s'est pris de passion pour les figurines (d'où a-t-il bien pu prendre ça ?) et s'est fait offrir des Space Marines du Chaos à Noël et à son anniversaire. Nous les avons assemblé et, maintenant qu'ils sont terminés, il est temps de jouer avec.

Vincent aligne donc Lucius l'Eternel, 10 Space Marines et 12 Berserkers de Khorne pour un total de 692 points d'armée. Face à ça, j'ai sorti mes Tyranides: un Prince, 3 Guerriers, 2 unités de 10 Genestealers et 2 essaims de 9 Termagants.
Le terrain est assez basique: des débris de navette un peu partout et une ruine sur la droite. La mission est Annihilation (il faut élminer l'ennemi) et on se déploie en Brouillard de guerre.
Dès le début Vincent du Chaos (surnom donné par la communauté de joueurs locale) se place en limite de sa zone de déploiement.....trop prés des Tyranides donc, tandis que je suis obligé de me déployer en fond de table.
La partie commence!
Vincent du Chaos avance ses Berserkers sur la gauche tandis que ses Marines ocuppent les ruines sur la droite. J'ai placé une unité de Genestealer face à chaque unité ennemi. Les Termagants font écran, les Guerriers tirent par dessus tandis que le Prince reste au centre en attendant de savoir où sa présence sera le plus utile.


Les tirs des Marines ne font que blesser les Guerriers. Sur la gauche, les Berserkers se précipitent à la rencontre d'un essaim de Genestealer. Les Genestealers chargent et....c'est le massacre!
Seul le chef des Berserkers survivra au premier tour de combat.....pour périr au début du second.
Sur la droite, les Marines retranchés dans les ruines résistent bien aux tirs et abattent un Guerrier. J'envoie donc le second essaim de Genestealers nettoyer la zone.



Pendant ce temps, l'essaim victorieux des Berserkers se rue sur Lucius.
Dans les ruines, les Marines abattent quelques Genestealers avant de succomber sous le nombre.
Lucius charge les Genestealers après avoir utilisé sa Sirène de mort.

En deux tours de combat, Lucius massacre les Genestealers, ne laissant qu'un seul survivant.
Voyant cela, le Prince décide de s'en mêler. Le combat durera encore trois tours avant que Lucius ne finisse pas succomber.

C'est une victoire sans appel pour les Tyranides. Malgrè la défaite Vincent du Chaos est ravi. Il est particulièrement content de la résistance des ses Marines dans les ruines et des capacités de Lucius. La revanche samedi prochain!!!